Back To Hell

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Retour.en.enfers.

Dans les abîmes et les méandres de ma mélancolique tristesse.

Ca y est, c'est repartit. Ca ne va plus. Idées noires, bien que je ne passerais certainement JAMAIS à l'acte.
Je pense que, d'une certaine manière, je me complais dans cette vie merdique et médiocre.

Dès que je rentre ici, c'est... un tourbillon d'idées négatives qui m'engloutit.
Je coule, profondément, croulant sous le poids des remords et des futurs regrets, inévitables , encore plus difficilement supportable qu'un bloc de métal qu'on aurait accroché à ma cheville (droite ).

Tout était mieux avant, c'est ce qu'on se répète tous les jours. Alors, est-ce que chaque lendemain se révèle nécessairement, irrévocablement et irrémédiablement pire que le jour présent ? Si c'est ça, autant crever maintenant, là, tout de suite. Aucun jour n'est parfait pour décider de mourir, mais chaque jour peut convenir si l'on parvient à mettre correctement les choses en place.

Devant les autres, je joue au mec solide, solitaire, qui sait ce qu'il veux.
Près à tout pour atteindre son but, même la gravité ne peut le faire vaciller.
Il joue avec la vie, tel un funambule se déplaçant avec aisance sur une fil de fer tendu entre deux sépulture.
Il manie le sens de l'équilibre comme un prestidigitateur manipule le mensonge et la naïveté.
Seulement, problème, au fur et à mesure qu'il avance le long de la corde,
il se fatigue, et dérape, perd l'équilibre.... ET, en un instant, se retrouve accroché, à ce fil de vie, résistant à la mort via l'intermédiaire de sa ridicule petite main humaine.
(Et qui est là, pour l'aider à remonter, et poursuivre son chemin ? Personne.)
Alors, rapidement, il faut prendre une décision.
Lacher du lest et tout faire pour reprendre le contrôle, ou, choisir la solution de facilité, et se laisser tomber, comme un mort, bien qu'il l'était déjà avant tout cela.


Quelque jours passèrent, et finalement , deux sorties possibles. Non 4, pas 3, mais deux, seulement 2.

1) Il se ressaisit, se dit que, avec de la volonté et du courage, tout est possible, et qu'il possède en lui les forces nécessaires pour remonter, ressentir et faire usage de son équilibrioception, et avancé. Avancé, malgrès les tsunamis, ouragants, typhons et autres phénomènes tropicaux inévitables de la vie, pour au final, atteindre l'autre arbre, l'autre bout de la corde, et, enfin, accéder à la délivrance... Quelle est conne cette fin la.

2) A force d'attendre sans jamais prendre de décision et ne rien effectuer, son corps se durcit, se calcite .
Le fil de fer transperce sa main GAUCHE de part en part, venant se loger quelque part entre articulations métacarpophalangienne et articulation interphalangienne proximale. Il meurt, se laisse pendre dans le vide, regrettent de ne pas avoir essayé une fois de plus d'échappé à son destin, funeste et tragique tel qu'il aurait pu être,ou bien, merveilleux, en se donnant la peine de toute faire par lui même.

FIN.



Et donc, je ne suis rien d'autre qu'un petit garçon, pedu, pris au piège. Je ne vois pas d'issues possibles alors que je suis sûr qu'elles sont là sous mon nez. Mon Fatalisme objectif obstruant sûrement mon champ de vision, je vais devoir nettoyer tout cela.
Une semaine, c'est le délais que je me donne pour changer cette situation.

Au delà; je ne sais pas ce qu'il va se passer ,et honnêtement, je préfère ne pas l'imaginer.Arrêtons de penser au futur et faisons des actions concrètes dès maintenant, dans le présent.

CV, aussi maigre que moi, mais CV tout de même, et, lettres de motivations, en bonne et due forme.

Démarchage, trouver un job, s'inscrire au code, faire des stages. Point.

Il n'est jamais trop tard pour assouvir ses aspirations, et accomplir ses rêves. X, surtout, ne l’oublie jamais.
Et délaisse tout ceux qui t'empechent d'avancer ainsi que de tirer ta moyenne vers le bas.

Fait des efforts pour ceux qui le méritent et qui se trouvent au tour de toi dans la vie réelle. Les autres, acordent y de l'importance, mais en quantité limité et gérable. Plus de ni'importe quoi.