Quelques nouvelles

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Impossible de dormir. Cet état s'était calmé durant les 6 dernières semaines car un travail intense me laisser las à chaque fin de journée. Dès demain, ce ne sera plus le cas, et j'ai la triste sensation que les insomnies vont revenir, conséquences des pensées maladives qui me traversent sans répit l'esprit une fois le moment de se reposer venu. J'éprouve le besoin de constamment m'occuper, j'ai aujourd'hui nettoyer complètement ma cuisine. Un mal pour un bien. Je souhaite me mettre au sport pour m'épuiser dès la rentrée, et éventuellement acquérir progressivement enfin un corps dans lequel je me sentirais moins dépersonnalisé, car j'ai récemment prit conscience que l'amélioration de ma condition physique n'est pas en relation linéaire avec l'appréciation de ce que je suis -physiquement comme psychologiquement. J'envisage également de trouver du travail, pour accumuler de l'argent et me rassurer sur ce point et de nouveau pour remplir mon existence. 

J'ai l'intuition selon laquelle nos perceptions, nos pensées et nos réflexions ainsi que nos comportements sont profondément modifiés par notre environnement. Je suis un adepte des théories des boucles perceptions actions de Gibson. En ce moment, je me gave de séries TV disruptives et j'ai le sentiment d'augmenter mes comportements anti-autorité. Je ne développerais pas plus ici, mais dans un cahier sûrement. 

Cette nuit, j'ai eu quelque réflexions à propos de l'argent et j'ai un double sentiment agoniste antagoniste ; j'ai du mal à saisir le concept d'argent, dont la seule inscription physique se trouve dans du papier aussi fragile qu'une feuille d'arbre. L'argent est réduit à néant si on coupe un billet en deux, si on le mouille, si on le brûle. C'est vrai ça, comment autant de bouts de papiers peuvent-ils subirent des usages aussi intensifs et rester intacts des années durant ? Il y a du ciment dedans ou bien ? Ces bouts chiffonnés font le tours du monde, passe de mains en mains, de caissons en caissons, de banques en banques. Combien sont perdus dans le processus ? Une fois qu'un billet est trop abimé, il n'est pas compensé par la création d'un autre, que deviens la richesse qu'il transporte alors ? Elle est perdue, elle n'existe plus. A vraie dire, elle n'a jamais existé ailleurs que dans nos esprits tourmentés de petits êtres humains, non ? 

Je ressens que l'accumulation de richesse permet de pallier un temps à l'absence d'affection dont je souffre terriblement. 

Il y a un an, à quelque jours près de la date actuelle, j'écrivais que je me priverais de toute relation sentimentale un an durant. C'est chose réussite, ou presque. Un seul début de romance en 10 mois, avortés à peine commencée. Par ma faute très vraisemblablement étant donné les nombreuses erreurs que j'ai commises dans cette brève histoire avec l'artiste ƒ.G. Un premier lapin par manque de réveil, un second par perte de portefeuille qui me causera peut-êtres quelque soucis des mois après ce 14:02, un troisième ou le lieu de rendez vous est fermé, un quatrième ou mon anxiété à plomber la magie de notre discussion, et plus de cinquième. Il a été tellement patient, peut-être qu'il y aurait pu y avoir quelque choses. Mais j'ai l'impression que je ne pourrais jamais connaitre le fond de ses pensées. Je me remémore simplement les moments au cours de nos conversations durant lesquelles il m'avouait avoir hâte de notre rencontre, afin de voir si ces sentiments étaient aussi forts à distance que lorsque nous serions proches physiquement. J'ignore ce qu'il en est, mais les théories me venant à l'esprit est que je dois être très décevant, étant donné qu'à quelque reprises pour plusieurs individus le feeling tait excellent à distance mais complètement naze une fois en face à face. Moi j'aimais ces gens autant lors des rencontres que lors de nos conversations virtuelles, mais cet effet ne semble pas réciproque. Est-ce de l'autisme ? Est-ce mon physique ? Que faire pour améliorer cela ? 

Je suis dans une quête éternelle d'essaie erreurs, j'essaie de m'améliorer en tout temps pour ne pas vivre de nouvelles déceptions. Dès que j'obtiens ne serait-ce qu'une once de confiance en moi, je fonce à 1000 km/h à bord d'une voiture sans frein en direction d'un cube fait de métal et de béton d'un volume de plusieurs kilomètres. L'impact est violent, un bruit sourd retentis. Je me retrouve au milieu de tonnes de gravas, et je suis là, las, désespéré, à ne pas savoir comment arrêter les pleurs qui parcourent l'intérieur et l'extérieur de mon être. Au bout de plusieurs mois de peine, je trouve la sortie, et le même épisode recommence inlassablement tel Sisyphe et son rocher. 

J'envisage de faire une thèse. Mais je ne sais pas en quoi. Je pense pouvoir en être capable en dépit de mon auto critique quasi constante. Comme dit l'été précédent, je ne me suis pas fixé d'objectifs et me suis lancé dans un grotesque "on verra bien". Et j'ai finit major de certaines UE, en faisant le minimum syndical à mon sens... J'ai fait de belles rencontres et de moins belles dans cette promotion, pas de coups de coeur phénoménal comme en L2 pour MP. De potentiels autistes, mais pas d'alchimie. De la gentillesse de certaines personnes (CH), et des messes basses. Une série télévisée avec des humains. De l'admiration pour les capacités sociales de quelques uns (CW), des prises de consciences, beaucoup de dépression. Énormément de souffrances. 

Comme préalablement à chaque reprise scolaire, le stress commence à se manifester. Ventre noué (j'avais presque oublié cette sensation avec mes 60h/semaines). Je n'ai pas envie de passer la plupart de mon temps en interaction avec d'autres individus. Le pire c'est que je comprends que je ne sois pas attirant pour eux. Un jour je parais assez normal, le lendemain je me ferme totalement et je ne souhaite parler avec personne. Je dois passer pour un bipolaire ou un malade mental. Je le suis un peu quelque part. Je ne sais pas si ce tempérament est pathologique ou non. Il y a quelque moi HM m'a dit que j'avais potentiellement un trouble de la personnalité évitante. J'ai l'impression parfois d'être cinglé. Ces deux derniers mois, j'ai eu la sensation d'avoir enfin une existence normale. Mes rapports avec mes collègues et mes supérieurs hiérarchiques étaient assez agréables. J'ai eu la sensation de ne pas être rejeté, d'être intégré. Mes pensées défaillantes étaient beaucoup plus faibles qu'à l'habitude. Pourquoi cet état défaillant ne s'est il pas réveillé en deux mois ? Qu'est-ce qui le provoque le reste du temps ? J'ai la sensation qu'une piste est à creusée ici. J'ai aussi observée une diminution des TOCs, pas une absence de ceux-ci, les mêmes rituels sont toujours présents, mais je dois les réaliser un nombre de fois bien inférieur en comparaison avec les moments durant lesquels j'éprouve un état dépressif. 

J'ai perdu ma carte étudiante. Disparue, littéralement. Il y plusieurs semaines. Où a-t-elle pu passer ? 

J'ai peur que l'on ai usurpé mon identité suite à une perte de permis. Putain de monde à la con.